Swiss Life : Voir à travers le temps, maîtriser le temps du changement

Chez Swiss Life, la transformation de l’observabilité n’est pas une simple évolution technique : c’est une vision à long terme qui s’est construite pas à pas, en lien étroit avec les besoins métiers, les exigences budgétaires et les avancées technologiques.

À travers le temps : un parcours progressif vers la modernité

Tout commence en 2015 avec l’arrivée de l’APM Dynatrace, amorçant une transition technologique majeure qui s’étend jusqu’en 2021. En 2022, Swiss Life déploie trois tableaux de bord Dynatrace orientés métier : 

  • datacenter,
  • Utilisateur,
  • indicateurs SLO.

L’année 2023 renforce l’appropriation de l’outil : 75 % des équipes de la DSI suivent une formation de 4 heures sur Dynatrace, preuve d’une implication massive dans l’appropriation de l’outil. 

En 2025, de nouveaux projets émergent, notamment autour d’AWS Lambda, OpenTelemetry, et l’ingestion des logs dans Dynatrace via Grail, le tout intégré à un vaste projet d’observabilité log au service des métiers.

Le temps du changement : un licensing à repenser

Swiss Life a dû faire face à une évolution du modèle de licensing Dynatrace, en passant d’un ancien système à 4 types de licences monolithiques vers un modèle DPS.

Ce changement a nécessité la renégociation d’un volume plus important de licences auprès de l’éditeur. Pour donner une image concrète.

Le nouveau modèle bien qu’il soit plus complexe, apporte quelques avantages comme :

  • L’utilisation des workflows
  • L’utilisation de grail et du nouveau moteur de log
  • L’utilisation native de OpenTelemetry via Grail
  • une ventilation certes plus complexe mais plus adaptée à aux usages …

En revanche, si le modèle DPS offre davantage de liberté dans la ventilation des usages, il impose une exigence accrue en matière de pilotage. Sans contrôle rigoureux, les coûts peuvent rapidement s’envoler.

« Je vous vois » : la maîtrise des logs

La gestion des logs s’est révélée être le point le plus critique en matière de coût. L’interface elle-même peut représenter un budget conséquent via les « query logs ». Pour y faire face, Swiss Life a mis en place une stratégie centrée sur trois leviers : Ingestion, rétention, requêtage (pas de sampling).

Les actions menées :

  • Un système de contrôle de la licence log
  • Des sessions de formation pour les utilisateurs

Grâce à l’analyse des requêtes logs, les équipes ont pu :

  • Visualiser et réduire le volume de données traitées
  • Clôturer automatiquement les licences à quota atteint
  • Cibler les bons interlocuteurs à l’aide des « fetch logs »
Optimisation et bonnes pratiques

Swiss Life a développé une vraie méthodologie d’optimisation :

  • Analyse avant / après via des filtres
  • Match de phrases exactes ou regex secondaire
  • Préconisations : recherche par filtres, sélection fine des champs à conserver ou à parser
  • Utilisation de timeseries, tri et limite

Après 6 mois d’efforts, les résultats sont tangibles : budgets réduits, meilleure visibilité, et actions mieux ciblées.

Piloter dans la durée : une vision annuelle

Le licensing étant annualisé, Swiss Life rappelle l’importance d’anticiper la consommation et de piloter les usages en continu pour éviter les mauvaises surprises.